Il est tard,
Vas-y sers toi un verre,
Roule-toi un ou deux tehs,
Mange toi une ou deux tartes,
Puis le cerveau finit à l’envers…

Et je gratte et je gratte jusqu’à m’en vider le crâne,
Toi fume tes grammes qui te dégradent, pensant que la vie est crade,
Casanier comme pas deux, à vivre seul dans ma caverne,
Tant d’années à reporter à main-de, à attendre l’averse…

Pourquoi t’as fait tout de travers quand tu croyais filer tout droit,
Parce qu’il y a des tempêtes qu’on traverse, et puis d’autres qui nous foudroient,

Tu fais le bilan en plein hiver et c’est pas la fête,
Papa maman, fiston n’est pas parfait,
Cette vie n’est pas à refaire,
Ou bien dans un autre univers,

Parce qu’ici tu t’y perds, paradis artificiel,
Suffira pas d’un Tipex pour oublier les noms de ceux qui se répartissent le ciel,

Des perles d’eau tombent du ciel,
La forêt pousse puis se coupe comme tu le sais,
Pas de questions, pas d’ulcère,
Poison qu’on avale cul sec,

Observe ce monde qui part en sucette,
Quand dans 20 piges on se dira « qu’a-t-on su faire ? »
Quand ma motiv’ saute du balcon du 7,
Pense à mes proches que j’ai pas rendu fiers,
Le doute c’est le baron du fief,
Gratter c’est pas le don du siècle,
Mais… bienvenue dans ma caverne

La vie une route glissante,
Où je fais que de déraper,
Est-ce la voix du tout puissant,
Ou du diable qui va m’rappeler ?

Mène une vie misérable,
Loin des clichés d’artistes rap,
Qui de toi ou moi résistera,
Quand haine deviendra viscérale ?

Est-ce que tu vis ces ratures,
Reprends tes vices et ta tunes,
Ça parle de clip, de voitures,
Quand maman paie les factures… pfff ouais..

Tournons, tournons c’est l’occasion,
Mais Lambo coute en location hein,
Devenir une star par vocation,
Signifie… apprendre à baisser vos caleçons,

« Joue les mauvais garçon,
Au fond y’a que ça qui marche! »
Elle me l’a dit d’un voix sombre,
Je me souviens de chaque image,

Noyé ses peines dans la boisson,
Voir des visages qui marquent,
Autour de moi c’est l’hécatombe,
A galérer comme un trimard,

« T’en as pas marre nan ?
Fais nous des textes marrants…
Chaque fois tu pars en couilles,
Ouais t’es badant couz… »

Évidement…
Mais rendez-moi ma vie d’avant,
Retourne prendre ton gaz hilarant,
Moi je suis pas dans l’coup

La vie une route glissante,
Où je fais que de déraper,
Est-ce la voix du tout puissant,
Ou du diable qui va m’rappeler ?
Un nombre de chutes ahurissant,
Que j’ai fini par rapper,
Un séisme dont l’épicentre,
N’est autre que mon canapé

Je mène la vie par à-coups,
J’avance je freine puis j’accélère,
A courir après l’amour,
J’attends ma reine dites-moi que c’est l’heure,

Alors que tout n’est qu’éphémère,
L’amour la haine ou bien les deux,
Je déteste notre reflet même,
Si je t’aime toujours un peu,

Avancer puis grandir,
Moi j’ai dû louper une étape,
Des caps que j’ai peur de franchir,
Non je t’en ferais pas tout un récap’,

On s’handicap par des barrières,
Qu’on a glissé dans nos cerveaux,
J’essaie même plus la marche arrière,
Pour me rappeler comme c’était beau,

L’amour l’argent le succès…,
C’est que qu’on voulait tous,
Mais demandez à Stromae,
Si ça en vaut le détour,

Du haut des tours,
Admire le paysage,
La lune en plein visage,
Pendant que la police fait ses tours,

Comme le ferait un magicien,
Regarde dealer qui se débarrasse,
Le guetteur crier « Arah »
Lorsqu’il aperçoit les chiens,

Ça fait longtemps que je matte,
Je vois les poivraux parler chinois,
Je redescends et rentre chez moi,
Il est déjà 4h du mat…

La vie une route glissante,
Où je fais que de déraper,
Est-ce la voix du tout puissant,
Ou du diable qui va m’rappeler ?
Un nombre de chutes ahurissant,
Que j’ai fini par rapper,
Un séisme dont l’épicentre,
N’est autre que mon canapé

Je baroude seul tard la nuit,
A refaire le monde dans ma tête,
Suis un long fleuve car la vie,
N’est faite que d’orages et tempêtes,

Entre deux éclaircis,
Le temps de gratter un son,
Tu connais la chanson,
C’est un drôle d’exercice,

Que de raconter ma life,
A l’aide d’un crayon, d’un micro,
Pourtant y’a rien de malade,
Parfois j’ai même peur d’en dire trop,

Je t’offre une belle balade,
Que tu sois à pied, en caisse ou en métro,
J’ai bien taffé mes 16, j’attends le phée-tro,

Avale toutes tes salades,
Comme une tortue terrestre,
Un espoir enterré,
Que de ne plus croire en tes rêves,

Ne penser que par intérêt,
Toujours payer même quand t’es raide,
« Ah il est mort.. Comment dirais-je…
5000€ ça vous irait ? »

La vie d’adulte m’a dépassé,
Quand vois les factures qui s’entassent,
Que je préfère toujours rêvasser,
Et plutôt vivre une vie sans classe,

L’esprit s’embrase,
Idées brouillées, est-ce donc bien moi qui lis ?
2 êtres s’embrassent,
Se débrouiller, afin de trouver le bon équilibre,

Je baroude seul tard la nuit,
A refaire le monde dans ma tête,
Dans la douceur de l’ennui,
Je n’y vois pas l’ombre d’un test,
Je baroude seul tard la nuit,
À vadrouiller dans l’espace,
Embrumé, reste incompris,
Comme une instru sans les basses

Je marche sans but précis,
C’est peut-être le résumé d’une vie,
Même les choses simples que j’apprécie,
Deviennent compliquées quand t’es pressé,

Attends le vrai signe,
T’as l’impression que je me résigne,
Parle pas de résine,
Rien d’agressif, pousse la chanson,
bien loin des belles plages du Brésil,

Où plastique s’empare du récif,
Où béton pousse comme champignon,
Reste pensif à jouer l’autruche,
parle de récit sans opinions,

Quand ta vie tient à une échelle,
Que tu peux monter ou descendre,
À tout moment,

Le vie est belle, je dois l’entendre,
Mais j’ai la trouille maman…

Dans ma tête tout est noir,
Trou de mémoire, allez y soûlez moi,
A me créditer tous les mois,
En me récitant tous mes droits,

Qui voudront dire « Promets-moi,
Que tu me rendras bien tout ce que tu me dois,
Si tu veux survivre sous ton toit »

Je me couche quand le soleil se lève,
Quand tard se confond avec tôt,
Je t’ai vu effleurer ses lèvres,
Qu’est-ce que ces cons font avec toi ?

Suis la lumière des lampadaires,
Esprit étroit et drôle d’allure,
Et dans la rue il y en a 2,3,
Qui disent que je ne manque pas d’air,

Alors que je m’intoxique,
À ne boire et ne manger que de la merde,
A respirer que de la merde,
Toi t’iras prouver qu’ils te la mettent….

Je baroude seul tard la nuit,
A refaire le monde dans ma tête,
Dans la douceur de l’ennui,
Je n’y vois pas l’ombre d’un test,
Je baroude seul tard la nuit,
À vadrouiller dans l’espace,
Embrumé, reste incompris,
Comme une instru sans les basses

(Osino)
Par acquit de conscience,
J’en ai payé des erreurs,
Ça parait le bon sens,
De ne pas vouloir baiser ces reufs,
Pourtant ces cons semblent,
Avoir oublier toutes valeurs,
Sauf celles de l’argent et du sexe,
Aucun talent ouais tu le sais,
Se libérer avant l’ulcère,
C’est ce que je fais depuis tout à l’heure,
Compresser la plaie quand tu saignes,
Sentir ton cœur à toute allure,
Salaire de la peur en plus-value,
A toi de te donner conscience,
Appelle cancer quand tu l’allumes,
Seul sur ton balcon danse,
Ici c’est pas la rue, pas la street,
Je sais que t’es pas content,
Pose ton gun, on t’invite,
Nous c’est dans les bals qu’on danse,
La bonne conscience c’est laquelle,
Entre le remord de la ken et le regret qu’elle ne soit pas tienne ?
La bonne conscience c’est laquelle,
Entre avoir trop de doutes et le formatage en barquette ?
La bonne conscience c’est laquelle,
Entre la drogue douce et ces médocs en plaquette ?

Pour se donner bonne conscience,
Seraient prêts à tout jusqu’à tuer,
En se souhaitant bonne chance,
Se dire « à toute » et se saluer,
Pour ne plus jamais se revoir,
Vider son sac et dès ce soir, ne plus décevoir

(Zon’Art Skar)
Par acquit de conscience,
Bataille sans trêve j’veux que la paix transcende,
Et tant que la prod du Brame fait boum et que l’Os fait bam,
Je m’élance alors par acquit de conscience,
De base la mienne est pâle noircie par toutes leurs idées rances,
Chacun ces bails, pas de train sans rails,
Pour qu’on s’élève, vaut mieux s’entendre,
Mais à quoi bon si quand tu parles c’est toi que tu écoutes,
Peu de patience couple rempli de larmes, déborde goutte à goutte,
Besoin d’espace, oui de lumière,
Non pas de strass qui pollue l’air,
La paix dans l’axe pour m’en défaire,
J’ai mal je rame je perdure c’est clair,
Perdu trop d’âmes, trop d’êtres chers
Tête suspendue dans les étoiles, à la recherche d’un signe j’’espère,
Un jour les revoir, trop de cœur de pierre,
Chacun sa conscience mes sœurs mes frères,
Je garde la foi je suis de fer,
La tête haute je reste fier,
Sachez ma mif mes proches, mes reals mes potes,
Vous êtes dans toutes mes prières.

Pour se donner bonne conscience,
Seraient prêts à tout jusqu’à tuer,
En se souhaitant bonne chance,
Se dire « à toute » et se saluer,
Pour ne plus jamais se revoir,
Vider son sac et dès ce soir, ne plus décevoir.

L’élément,
Parce que des quatre il n’en restera qu’un…

L’enfer brûle sous nos yeux,
Sans même émoustiller nos sens,
La terre mère hurle au feu,
Pendant que tout le monde crie innocence !

C’est ce que tu penses, futur importe peu ?
Perdu d’avance ouais,
Et pourtant comme toi non je me comporte pas,

Ici on tire son avenir,À la courte paille,
La mort raccourcit nos vies,
Comme on écourte le repas,
Y’a tellement de choses à dire,
Qu’on ne s’écoute même plus,
Vas-y t’inquiète y’a pire,
Du genre « j’veux trop l’même pull… »
On s’est figé sur des problèmes,
Qui n’avaient pas lieu d’être,
On a négligé les gros thèmes,
Pensant que tout finit par renaître,
Pendant que ça flambe sur l’baromètre,
Cherche l’accusé…mais c’est nous même,
Croupir derrière les barreaux mec,
Cette race humaine un phénomène,
Putain on t’a fait tant de mal,
ma planète bleue voit tout rouge,
Ces politiques tous mythomanes,
qui te disent que « T’inquiète tout roule ! »
Tous dans la course au gourou,
Coma de cinq ans c’est le rituel,
Soit tu cries au secours ou…
Vis ton train train habituel

On t’a souillé, saccagé,
Et même profité de toi,
Terre pillée, arrachée,par de maudites lois,
J’ai gratté ça sur l’cahier,
avec une vue des toits,
J’sais que t’as tant de choses à cacher,
Tu me donnes envie d’étoiles,

On a niqué la terre, l’eau et l’air, il ne nous reste plus que le feu

A quand la neige en été,
Les grosses chaleurs de décembre ?
Et suis-je le seul à regretter,
de t’avoir rendu incandescente ?
Ma planète pleure de tous les sens,
Et personne pour te consoler,
Tu finis par faire couler l’sang,Pour montre que t’es déboussolée,
Mais nous on pense que beaux salaires,
Dis moi, j’leur parle de danger, d’climat,
Ils m’disent « t’inquiète c’est fausse alerte »,
Tous étrangers, trimards…
Vaut mieux rester au stade de primates,
Que se trimballer les bourses à l’air,
Spectateurs impuissants,
adeptes de surconsommation,
Contrôlent nos intuitions,
pour être sûr que tu consommes à fond,
Terre lieu de perdition,
Pour tout niquer, pas besoin de permission,
Une feuille, un briquet.. J’ai une super mission…
On a pourri la terre, l’eau, l’air,
Il nous reste plus que le feu,
Pas besoin de re-vol-ver,
Ni de faire de double jeu,
Responsables on l’est tous,
On n’a pas voulu t’écouter,
La vérité on l’étouffe,
Ici le mensonge est surcoté,

On t’a souillé, saccagé,
Et même profité de toi,
Terre pillée, arrachée,
par de maudites lois,
J’ai gratté ça sur l’cahier,
avec une vue des toits,
J’sais que t’as tant de choses à cacher,
Ils me donnent envie d’être loin

On a niqué la terre, l’eau et l’air, ils ne nous restent plus que le feu

Dans ma caverne à observer le monde de loin,
J’attends l’averse ou juste quelques secondes de moins,
Quand je vois l’humain je dois avouer que j’ai honte de moi,
On a tout bâti sur des siècles, pour tout niquer il faudra moins de deux mois

Ça fait 5 piges que j’erre dans l’ombre,
Coffré au fond de ma tanière,
Tu me dis que t’as trouvé le temps long,
Mais au-delà de l’art, y’a la manière,
Cette façon de dire les choses,
Mettre une image dans ton cerveau,
Je sais que l’avenir est chaud,
Sens-tu l’amour quand on te serre fort ?
Avant que le cancer frappe,
Et que l’infirmière baisse ton froc,
Il n’est pas censé ce rap ? Ancestral,
Vas-y lève ton fuck !
Restons forts ça on l’a compris mais,
La drogue on prime et baise ton foie en un seul comprimé…

Dans ma caverne à observer le monde de loin,
J’attends l’averse ou juste quelques secondes de moins,
Quand je vois l’humain je dois avouer que j’ai honte de moi,
On a tout bâti sur des siècles, pour tout niquer il faudra moins de deux mois

Parle-moi de bel air, les poumons noirs,
Parle-moi de cette eau que plus jamais nous ne pourrons boire,
Parle moi de cette terre que tes enfants voudront voir,
Bleue est sa couleur quand tout va bien, mais c’est plus celle qu’elle nous renvoie,
Et même au fond du trou, aperçois le faux plancher,
Et quand tu ressens du doute, pourquoi faut-il trancher ?
Passage flouté quand tu dis que tu n*ques des mères,
Mieux vaut douter, qu’être certain d’une idée de merde,

Dans ma caverne à observer le monde de loin,
J’attends l’averse ou juste quelques secondes de moins,
Quand je vois l’humain je dois avouer que j’ai honte de moi,
On a tout bâti sur des siècles, pour tout niquer il faudra moins de deux mois

(Le Brame)
Qui je suis ? Qu’est ce que je fais ?
… Aucune idée
je suis pas un personnage de film,
j’ai pas de rôle à jouer.

Pourtant ma vie défile en traveling,
Pas sur un écran de drive in,
Je m’affiche pas comme un poster de Bruce Springsteen.

On ne fait que danser dans le noir
on ne se voit pas vraiment,
Ton pote dit « tout va bien »
toi tu crois qu’il te ment ?

Comme tout le monde,
muet apparemment…
Mais on n’a pas tous la chance
d’avoir le rap en confident

Demande à tes parent
qu’ils te racontent leur vraie histoire,
Au lieu de parler, du beau temps
De compter les jours sans se voir

Gratter le vernis sur la porte
N’aide pas à voir derrière
Un sourire sur un écran
N’est pas un cœur ouvert

Ou tu vis, où tu te caches,
Derrière une belle image
Enlève les filtres, le maquillage
Assume ton vrai visage,

Celui qui dira tout va mal
Pourquoi masquer les sentiments ?
Ici-bas, personne n’a un cœur pur et transparent

On se perd dans les apparences
Pourquoi tricher ?
Tous dans la même danse
Crache tes vérités
On se perd dans les apparences
Pourquoi tricher ?
Tu veux savoir c’que je pense
Va falloir creuser

(Osino)
Je me suis construit tout seul,
Sans boussole,
Loin de vos rires et de vos petites douceurs,
En sous-sol,

Hypocrite aux yeux de tous, j’ai
Changé 1000x mon trajet,
Avoir un but pour ne jamais le toucher… 

Étouffé par des masques,
A penser bien et parler mal,
A tout passer par l’image,
Comme une belle pub de Paris Match,

Tromper par le paraître,
Et ce qu’il en est vraiment…
C’est dur de faire pareil,
Quand tu ne l’es pas vraiment…

Mise sur des artifices,
Vendu par tel influenceur,
Le monde n’est pas si triste ?!
A transformer plastique en fleurs…

Et cacher ses faiblesses,
Paraître et parler fort,
J’ai vu ton élan de gentillesse,
Arrêter par l’effort,

Une femme mon frère,
c’est pas les formes,
Pas les ssef,
Et quand l’arbre meurt,
Il ne reste pas l’écorce,
Pas la sève,

Une enveloppe charnelle,
Qui finira six pieds sous terre,
Et même si corps peut te charmer,
Le cœur lui, ne ment jamais.

 

On se perd dans les apparences
Pourquoi tricher ?
Tous dans la même danse
Crache tes vérités
On se perd dans les apparences
Pourquoi tricher ?
Tu veux savoir c’que je pense
Va falloir creuser

J’ai la tête lourde et les poumons qui sifflent, eh
Chaque fois je me goure, promis prochaine j’anticipe, eh
Changement de parcours, selon les gens que tu fréquentes ici,
Toi tu t’en bats les couilles,
La vie est courte… comme celle d’un infanticide

Plus le temps d’être indécis,
Ni même d’être en dessous,
Pourquoi est-ce mon quotidien hein?
Et moi j’attends les signes,
Dans ce langage de sourd,
Mais y’a faux signes,
Comme il y a vrais comédiens…hein 

Vice et humains, faut dire que ça collait bien,
Comme mes pâtes au fond de la casserole,
Avec la paix on se connaît moins,
Un prix Nobel à qui jouera ce rôle,

Drôle de passerelle,
Entre le bien et le mal,
Parfois je me dis c’est quoi ce rêve,
Faut te réveiller man,

Toute une vie qu’on passerait,
À monter les marches,
Même si t’en as marre,
Affronter l’image,
Avant de la froisser,

Le vice t’attire comme un aimant,
Apprendre à vivre communément,
A ne pas dire, et à mentir…
Quand on te ment.

Ouais salut toi t’es qui,
Dis-moi ce que tu fous là ?
Des questions pathétiques,
Comme ce que tu penses du foulard ?
Non je ne sors pas des titres,
Juste je me défoule l’âme,
Manque de fond paraît-il,
Pourtant je l’ai bien touché,

Regard effarouché,
Voir les potos s’enivrer,
Qui finissent par loucher,
Cette épave après 3 verres,
Qui finit par coucher,
Taper one-shot, au dernier vers,
La langue a finit par fourcher,

Je remets tout en question,
Jusqu’à ma propre existence,
Appris à mettre de la distance,
Avec ceux qui compressent ton,

Coeur, ponctionnent ton beurre,
Faire le tour du bocal,
Avant que ne sonne mon heure,
L’avenir est tout tracé,
Et je suis pas dans le déni,
Entre vieux potes et pires ennemis,
Suffira d’une épidémie,
Pour voir la fourmilière s’écrasée,

Le vice t’attire comme un aimant,
Apprendre à vivre communément,
A ne pas dire, et à mentir…
Quand on te ment,

Pourquoi je me pose un milliard de questions,
Pourquoi je m’impose, le courage, la pression,
L’impression d’apprécier d’être un vrai con,

L’agression s’est passée dans mon cerveau,
A se faire des idées préconçues, paraît qu’on use,
L’amour c’est comme la drogue, à petit feu ça se consume,

Après la pluie askip il va faire beau,
Je pleure et remplir mon verre d’eau pour ne plus le voir à moitié vide,
Et qu’on arrête de me dire « t’inquiète tu vas remonter vite…

De quoi tu te plains petite merde,
Un taff, un toit, vois où la vie te mène,
T’as égaré cette maudite perle,
Ça ne doit pas te donner l’envie de perdre,

Ruiné de l’intérieur,
Y’a-t-il des choses à rebâtir ?
Mène une vie sans ferveur,
Et tant d’erreurs à repentir,
Ruiné, Je me suis ruiné la santé,
Par des pensées qui ne veulent plus s’absenter

Pourquoi mon cerveau fait des nœuds,
Pourquoi j’ai pas la même vision qu’eux ?
Comme l’impression d’avoir mangé un champignon vénéneux,
Enfin disons que…

J’ai jamais su gérer mes émotions,
Et je n’ai fait que les renfermer,
Un cerveau en ébullition,
Dans un petit corps de grand cerné,

A jouer le mec pas concerné,
Je me suis désintéressé de tout,
Et quand elle m’a dit qu’elle partait,
Elle ne l’a pas laissé de doute,

T’as égaré cette maudite perle,
Ça doit pas te donner l’envie de perdre

Ruiné de l’intérieur,
Y’a-t-il des choses à rebâtir ?
Mène une vie sans ferveur,
Et tant d’erreurs à repentir,
Ruiné, Je me suis ruiné la santé,
Par des pensées qui ne veulent plus s’absenter 

De notre histoire je croyais en rien,
Alors que t’étais tout,
Pluie de sentiments ? juste du chagrin,
Sauf quand ma tête te touche,

On s’égare, suis des chemins,
pour éviter que la peine t’étouffe,
Tends-moi tes lèvres ou juste ta main,
en tête à tête t’en perds tes doutes,

Le temps s’écoule, l’averse aussi,
Mais on se projette, pense à demain,
Emporte tout d’un battement de cil,
porte bien tes couilles à deux mains,

Et rends les clés de l’appartement,
je vais pas te mentir,
Certes elle a fini par t’aimer, ça partait bien,
Sens-tu la part de manque ?

Quand tu te sépares de moi,
Faute de comportement,
Mon cœur témoigne,
déchiqueté en compartiments,

Et je t’aime éperdument,
Tellement éperdument, éperdument,
Même si dans le fond je sais que je t’ai perdu nan ?
A toujours se demander pourquoi tu mens,

Comme l’impression d’avoir perdu une partie de moi,
Dans d’autres assiettes dis-moi pourquoi tu manges ?
Avant de partir aussi s’il te plaît tue moi…

On a fondé un empire ouais…
Tout en sachant que notre relation n’allait qu’empirer…

Un jour tu m’aimes puis me détestes,
Un quotidien écartelé,
On finit par lâcher du lest,
Les sentiments écarte les,

Le cœur entouré de barbelés,
Je sais que parfois tu me testes,
Et tu pries pour que je reste,
Quand tes exs ne font que t’harceler,

Trop peu d’amour à parsemer,
Admire mon petit cœur détruit,
comme une vulgaire porcelaine,
Et si la nuit bah je pousse des cris,

c’est parce que je rêve encore de ses lèvres,
Nos corps s’élèvent,
Puis s’abandonnent,
pour se retrouver au fond des draps,

L’alcool et l’herbe ça a bon dos,
mais tes mots doux me font quer-cra,
Je sais que c’est grave, aucun cadeau, comportement exécrable,

Affronte l’amour en radeau et moi je galère avec cette rame,
On côtoie la vie et ses drames, en attendant que la flamme s’éteigne ou se rallume,
Sans même savoir si par toi un jour cette lettre sera lue,

Je fais des hallu’ ouais sans arrêt, et je te vois partout là où je vais,
Une drôle d’allure, ça te fait marrer quand les larmes coulent sur mon chevet,
Même si ton corps m’a achevé, remercie mon cœur d’avoir chômer.

On a fondé un empire ouais…
Tout en sachant que notre relation n’allait qu’empirer…

Nique sa mère de rendre des comptes,
Ouais ce soir je me la colle,
« Mais frérot qu’est-ce que tu racontes,
Toi tu ne bois pas d’alcool, »

Ouais c’est vrai mais,
J’voulais faire le mec,
Rappeur bang bang, En full Hermès,
Même si bien sûr c’est du falsh,

Flotte sous les projos,
Flotte au pied du phare,
Frais au matin, épave le soir,
Je suis la réincarnation d’un nénuphar,
Faire du pera en bonne et due forme,

Pour ça on est fort…
Gratter 3, 4 barres…
Sans le moindre effort,
Ouais pour ça on est fort…

Pour le reste c’est pas la même,
Problèmes de paramètre,
Capitalisme versus planète,
Il a fini par la mettre,

Pour l’admettre ?
Faudra attendre les conséquences,
De tout ce que l’on sait pas,
L’effondrement en plan séquence,
Un drone, toi planqué sous tes draps,
On t’a dit que te rendre saoul t’aidera ?
Non ça te rend juste plus con… que tu l’es déjà,
Et j’avoue que tu l’es déjà pas mal !

On n’a pas pensé au pire,
Cerveau en veille, qui roupille,
Tiser sa bière et Youpii,
La fin du monde frère oublie,

Attend le cancer chez le toubib,
Fume ton paquet à… 10 balles tout pile,
Qui vaudra le double quand l’album tournera comme une toupie,

Le temps que l’album tourne comme une toupie…
Ouais j’avoue je suis un peu utopiste,
Se serait mentir de dire que j’ai quasi tout dit,
Je me mets juste une putain de stop-list,

Pour éviter de parler de trop,
Qualifié mon rap de rétro,
Ou de musique du ghetto,
Si ça vous fait plaisir,

Askip ça parait drôle,
De jouer avec les mots,
De boire ou de se guer-dro,
Perdu, c’est dépressif,

On est paisible, Oublie demain
Même si le nuage s’épaissit,
D’un signe précis, Tends tes deux mains,
Vers tous ceux que tu apprécies et…

Ça commence par des liens forts,
Qui sont après sciés…

Se noyer dans un alcool fort,
Qu’tu finis par essuyer….

Leurs voix résonnent encore,
Toi tu cries « partez, fuyez…. »
Partez… Fuyez…
Partez… Fuyez ! 

Partez, fuyez,
Parce qu’on est beaucoup trop,
C’est pas tes, prières,
Qui pardonneront tes coups de couteau,
Dans le dos,

C’est ainsi,
Côtoie le mal depuis le landau,
Crée des racistes et des gens pauvres,

Et chaque génération rassie,
Se passe le flambeau…
2, 3 têtes parmi tellement de beaufs,

Couleur Mango,
Soleil qui brille sur ta lambo…
Sauf que bientôt,
Ça sera ta lambo qui brillera sur le soleil

Suffit que l’effondrement s’éveille….

Et si un jour t’as fait ta pute,
C’est peut-être juste parce que tu en es une,
Raconte tes rumeurs, fais ta pub,
Comment appelle-t-on une pute qui t’a niqué et qui souhaite aussi niquer ta réput’ ?
Une grosse pute.

A se cacher derrière des apparences,
Des putains de faux semblants,
Histoire de masquer toutes les carences,
Et tous ces gros pansements,

Se recroqueviller dans ses retranchements,
Et tous ces vices,
Quand on s’évite,
Maintenant, j’me dis c’est mieux franchement,

Quand t’es un cancer pour toi même,
Quand y’a plus rien à espérer,
Et déloyale après 3 verres,
Comme ta pudeur, ma confiance a expiré,
Expiré…expir… ex…

A tous mes ex potos, ex copines,
Sans vous je peux mieux respirer,
Ces couteaux dans le dos, ces meufs qui tapinent,
J’avoue que vous m’avez inspiré,

Et ça vient gratter l’amitié,
Mais y’a pas d’amitié qui tienne,
Quand tes phrases finissent par pitié,
Par pitié, par pitié,
Pour toi mon cœur a palpité,
Dommage, t’as fini par le piquer,
Et ça vient gratter l’amitié,
Mais y’a pas d’amitié qui tienne,
Quand tes phrases finissent par pitié,
Par pitié, par pitié,
Pour toi mon cœur a palpité,
Tant pis t’as fini par le quitter,

Notre relation a commencé par un faux départ,
s’est terminé par une vraie fin,
Dans le fond on ne se connaît pas,
On se fait des feintes,
Et on dira que t’étais quelqu’un bien seulement quand tu seras défunt…

Alors qu’en fait,
T’étais qu’un fils de pute,
Qui en cache 10 de plus,
Et qui se dit artiste culte,
Je viens faire du ménage dans ma vie,
Pour affronter les grabuges,
Je traîne solo dans ma ville,
J’ai qu’une seule place sous ma capuche,

Oublier toutes ces traîtrises,
Celles que les démons maîtrisent,
Sans détour,
Sous emprise, les pieds pris,
J’empile tout,
Dans ma tête c’est Tetris,
Besoin de m’exprimer, exprim… ex…

A tous mes ex potos, ex copines,
Sans vous je peux mieux respirer,
Au feu les photos, ces foutues comptines,
J’avoue que vous m’avez inspiré,

Et ça vient gratter l’amitié,
Mais y’a pas d’amitié qui tienne,
Quand tes phrases finissent par pitié,
Par pitié, par pitié,
Pour toi mon cœur a palpité,
Dommage, t’as fini par le piquer
Et ça vient gratter l’amitié,
Mais y’a pas d’amitié qui tienne,
Quand tes phrases finissent par pitié,
Par pitié, par pitié,
Pour toi mon cœur a palpité,
Tant pis t’as fini par le quitter,

Ouais je fais du rap ça ne veut pas dire que je suis rappeur,
Remballe tes sappes, tes bijoux, aucun rapport,
Peut-être qu’au final, ma dégaine te fera peur,
Comme un match de finale, où un tacle ampute le frappeur… 

A croire qu’on sait qu’on finira pauvre,
Pff.. Attendre cancer, bouge ouais..
sans chercher,
Où est la paix et son foutu drapeau,
Pfff… Sans doute devenu rouge ouais..
par le sang versé,

Je fais de la musique ça veut pas dire que je suis musicien,
(Je pianote vite fait)
J’écris et je pose et puis c’est tout,
Remise en question tel un physicien,
(Insatisfait)
J’en suis pas un mais j’ai ses doutes,

On est ensemble ça veut pas dire que tu me dois tout,
Mais au moins le respect et l’écoute,
Ça c’est le minimum,

Et apprendre à se serrer les coudes,
Pour rester dans le coup,
Quand l’un de nous voit trouble,
Sinon ça finit mal,

Rien ne veut rien dire,
Mais tout non plus,
Non rien ne veut rien dire,
Mais tout non plus,
Non rien ne veut dire,
Mais tout non plus,
Comme c’est pas faux ne veut pas dire,
Que c’est vrai non plus…

On se demande « ça va ? »
Sans vraiment vouloir savoir,
Le pouvoir d’avoir,
Ça veut pas dire pouvoir la revoir,
Entendre sa voix,

Avant le couloir de la mort,
Espérer éviter les pleurs,
Oublier les craintes et les peurs
Et vivre les couleurs de l’amour,

Se mettre aux normes et ralentir,
Jusqu’à se faire trouer, oui tuer,
Être un homme ne veut rien dire,
À toi de te prouver qui tu es,

Habitué ça veut pas dire qu’on ne peut pas changer,
S’habituer à autre chose,
Venir soutenir d’autres causes,
Avant de finir par flancher,
On sait que le cycle est passager,

On a le temps ça veut rien dire,
Je suis comme cette bougie consumée,
Le jour où on va se maudire,
De tous ces merdes qu’on fumait,

Rien ne veut rien dire,
Et tout non plus,
Jusqu’à l’air qu’on respire,
Qui fait que nos poumons se tuent,

Rien ne veut rien dire,
Et tout non plus,
Non rien ne veut rien dire,
Et tout non plus,
Non rien ne veut rien dire,
Et tout non plus,
Comme c’est pas faux ne veut pas dire,
Que c’est vrai non plus 

J’ai beaucoup de choses à dire et beaucoup de choses à connaître,
Petit reste plus qu’à grandir et voir les fautes à commettre,
J’ai fait 1000x le vide planté sur ma comète,
Qu’est-ce qu’il reste à part vivre ou bien se faire la peau mec ?

Tu cherches l’amour de ta vie,
On t’dit faut que tu te connectes,
Tu trouves ça triste à dire ?
Oui mais c’est vrai quand même,
Y’a rien de satyre,
Quand je dévoile ce côté paumé,
Mama je veux que des larmes de rire,
qui se déploient sur tes pommettes,

Marre de ces pseudo filles à la poitrine siliconée,
Depuis que la vie a un prix, tout a déconné, eh
Ça a toujours été ainsi, l’humain gommé, eh
Vas-y montre ton jacuzzi, tes jantes chromées, eh

Le cœur s’atrophie, pour être honnête,
Au dépend du profit, de la monnaie,
Une vision éclaircie, serait sans doute trop nette,
Donc on s’abrutie en regardant les rois trônés,

On s’imagine et balbutie une vengeance incontrôlée,
Soit t’es lucide, soit t’hallucines dans tous les cas t’es trollé,
Je vis dans mon monde loin de par ici parce que le réel est trop laid,
Pense à la mort tranquille assis qui viendra m’mettre ma taulée,

Pour l’instant je parasite et puis je gratte des tonnes ouais,
Je refais tout sans racisme et sans tours bétonnées,
Pour la pointe d’utopie tu peux m’appeler le taulier,
Les enfants crient « tant pis » depuis le banc d’écolier,

Eux-mêmes auront compris, les plus brigands décorés,
À quoi ça sert que je persiste, de faire tant d’efforts et…?
Finir par s’endurcir, malgré l’écorce écorchée,
Pour un jour se repentir et laisser le sort se forger…

J’ai beaucoup de choses à dire et beaucoup de choses à connaître,
Petit reste plus qu’à grandir et voir les fautes à commettre,
J’ai fait 1000x le vide planté sur ma comète,
Qu’est-ce qu’il reste à part vivre ou bien se faire la peau mec ?